Pourquoi la première société de taxis au monde fonctionnant à l'hydrogène pourrait changer notre façon de voyager ?

Les transports représentent une part non négligeable de la pollution atmosphérique, notamment via les émissions d’oxydes d’azote et de particules fines, dont les conséquences néfastes sur notre santé et l’environnement ne sont plus à démontrer. Ce secteur, plus particulièrement le transport routier, est également un facteur du réchauffement climatique actuel via les émissions de gaz à effet de serre, notamment de CO2. Selon des chiffres publiés par le ministère de la Transition écologique et solidaire, le secteur des transports était responsable, en 2016, de 29% des émissions de gaz à effet de serre de la France (soit 136,3 millions de tonnes d’équivalent CO2) (1). Face à ces dangers, il semble primordial de repenser nos modes de transport et d’adopter une démarche responsable, afin de léguer un meilleur avenir et un air plus pur aux générations suivantes.

Une question de santé publique

Pour contrer efficacement ces problèmes de santé publique liés aux transports, il est nécessaire de méditer sur des véhicules et carburants plus soucieux de l’environnement, sans impact négatif sur la qualité de l’air. Et si la solution était présente autour de nous, en très grande quantité et se nommait hydrogène ? Élément chimique le plus abondant de notre univers (74%), ce gaz invisible, inodore et non toxique se pose en carburant du futur. Dans le cadre du projet européen ZEFER (véhicules zéro émission pour le déploiement européen) (2), des véhicules fonctionnant à l’hydrogène ont été déployés dans trois capitales européennes : Paris, Londres et Bruxelles. Dans la capitale française, le partenaire du programme est la société de taxis Hype, lancée en décembre 2015 durant la COP 21. Première flotte de taxis électrique à hydrogène au monde, Hype est un pionnier de la mobilité hydrogène. Partenaire de ce projet et précurseur de la filière hydrogène dans l’automobile, Toyota va liver 500 Mirai supplémentaires à Hype d’ici 2020, qui comptera plus de 600 taxis dans ses rangs. Avec ses véhicules, Hype souhaite changer notre façon de voyager et offre une alternative écologique aux clients. Mais est-ce réellement une solution efficace face au problème de pollution causé par les transports routiers ? La Mirai nous livre une réponse très claire et sans détour à cette question.

La voiture de demain est déjà arrivée

Toujours soucieux de réduire son empreinte environnementale, Toyota fait le pari d’un futur sans émissions avec l’hydrogène. Tout premier modèle commercialisé au monde doté d’une pile à combustible à hydrogène, la Toyota Mirai permet de répondre positivement à l’efficacité de cette énergie. Dotée d’une autonomie d’environ 500 km, la Mirai présente l’avantage de se recharger en 3 à 5 minutes, soit en autant de temps qu’un véhicule à carburant traditionnel. L’hydrogène, fabriqué avec des énergies renouvelables, est exempt de carbone. Transformé ensuite via une réaction avec l’oxygène de l’air grâce à la pile à combustible de la Mirai, cet hydrogène vert alimente le moteur, également 100% électrique. L’ensemble du processus est donc totalement exempt d’émissions nocives telles que des particules fines, des oxydes d’azote ou encore du CO2. La Mirai rejette uniquement de la vapeur d’eau et constitue donc une réelle solution « 0 émission », révolutionnaire et bénéfique en matière de santé publique. Avec l’électrique à l’hydrogène, Toyota et Hype misent sur des transports plus attentifs à l’environnement. Cette énergie verte, qui contribue indéniablement à une amélioration de la qualité de l’air que nous respirons, présente tous les atouts nécessaires pour être « le carburant de demain », celui que nous léguerons avec fierté aux générations futures.